

Alors que les vacances scolaires approchent à grands pas, une lueur d’espoir temporaire apparaît pour le budget des voyageurs gabonais. La compagnie aériennes nationales Afrijet/FlyGabon a annoncé la suspension de l’application de la très contestée taxe de sûreté « WZ » jusqu’au 1er octobre 2025. Une initiative qui pourrait alléger le coût des billets d’avion.
La décision faite par voix de communiqué sur les réseaux sociaux de la compagnie, intervient dans un contexte de forte tension autour de la fiscalité aérienne au Gabon.
La récente mesure gouvernementale d’augmenter la taxe « WZ » de 133% à partir du 1er juin 2025 avait suscité l’inquiétude de l’ensemble du secteur et des voyageurs.
Un dispositif fiscale temporairement suspendu par Afrijet/FlyGabon et que n’auront pas subir les passagers jusqu’au mois de septembre à condition d’achetez les billets directement auprès de leurs points de vente physiques ou en ligne.
Cette suspension, qualifiée de « décision courageuse dans l’intérêt ultime des passagers » par les compagnies, vise à absorber une partie de la hausse pour les consommateurs.

Le communiqué d’Afrijet/FlyGabon met par ailleurs en lumière une série de griefs à l’encontre de la politique fiscale actuelle.
L’augmentation de la taxe « WZ » n’est que le dernier né d’une serie de taxes bouder par les compagnies, à l’exemple de la taxe de sûreté (N7) instaurée il y a tout juste un an, ou encore la taxe d’infrastructure GSEZ (R4).
Afrijet/FlyGabon pointe également du doigts le manque de « concertation avec les opérateurs économiques et l’absence d’étude d’impact ».
Avec la suspension de l’application de la taxe « WZ », Afrijet/FlyGabon espère non seulement alléger la charge pour ses passagers mais aussi lancer un appel fort aux autorités pour une « véritable réflexion sur le financement du transport aérien », axée sur l’efficacité de la fiscalité et l’utilisation transparente des fonds.

Pour les voyageurs, c’est une occasion de profiter de tarifs potentiellement plus abordables pour leurs déplacements en cette période clé.
Reste à voir si cette initiative isolée d’Afrijet/FlyGabon incitera d’autres acteurs ou l’État à revoir leur position sur la taxation du transport aérien dans le pays.